CockerOne LogoMon Cocker Parisien
Skip to main content
Mes produitsCocker Stars
Blog
  1. Accueil
  2. Guide Cocker
  3. Cocker anglais : santé, maladies et prévention
Chapitre 5

Cocker anglais : santé, maladies et prévention

12 min de lecture
≈ 2800 mots
Publié : Janvier 2024
Dernière mise à jour : Novembre 2024

Équipe MonCocker

Experts en Cocker Spaniel

Passionnés par les Cockers depuis plus de 15 ans, nous collaborons avec des éleveurs, vétérinaires et comportementalistes canins pour vous offrir des guides complets et fiables. Notre équipe met régulièrement à jour le contenu en s'appuyant sur les dernières recherches et recommandations officielles.

Qualifications

  • •Collaboration avec des éleveurs reconnus LOF
  • •Partenariat avec des vétérinaires spécialisés en comportement canin
  • •Membre du réseau Spaniel Club Français
  • •Formations continues en éducation canine positive

Domaines d'expertise

Santé et bien-être du CockerÉducation positiveComportement caninNutrition canineStandards de race
Publié : Janvier 2024Mis à jour : Novembre 2024

Sources et références

Ce contenu s'appuie sur des sources officielles et vérifiées pour vous garantir une information fiable et de qualité.

SantéVet – Cocker anglais : tempérament, soins et santé

santevet.com

Source officielle
Consulter la source

AniCura – Cocker Spaniel : maladies héréditaires

anicura.fr

Source officielle
Consulter la source

ANTAGENE – Cocker Spaniel anglais : bilan génétique

antagene.com

Source officielle
Consulter la source

La Compagnie des Animaux – Cocker Spaniel anglais

lacompagniedesanimaux.com

Source officielle
Consulter la source

Note : Les informations fournies dans ce guide sont basées sur des sources reconnues et actualisées régulièrement. Elles ne remplacent pas l'avis d'un vétérinaire ou d'un professionnel canin pour votre situation spécifique.

Progression dans le guide42%
Chapitre précédent

Éducation du Cocker : guide débutant complet

Chapitre suivant

Alimentation du cocker : quantités, kcal et bons réflexes

Mon Cocker Parisien

Wouf ! Mon site de référence sur nous les Cockers : mon guide, mes conseils santé, éducation, alimentation et tous mes produits chouchous.

Navigation

  • Guide Cocker
  • Blog
  • Mes produits
  • Cocker Stars
  • Carte des élevages
  • Quiz adoption
  • Calculateur de nourriture
  • Calculateur BCS (état corporel)
  • Cocker Anglais
  • Cocker Américain

Guide Cocker

  • 1. Présentation et origines
  • 2. Caractère et comportement
  • 3. Choisir son Cocker
  • 4. Éducation complète
  • 5. Santé et prévention
  • 6. Alimentation
  • 7. Toilettage
  • 8. Activités et stimulation
  • 9. Cocker en appartement
  • 10. Cocker et enfants
  • 11. Cocker senior
  • 12. FAQ XXL

Légal

  • Qui sommes-nous
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
  • CGU
  • Contact

© 2025 CockerOne. Tous droits réservés.

Vif, affectueux et gourmand, le cocker anglais cache quelques fragilités bien connues : oreilles pendantes sujettes aux otites, peau sensible, tendance au tartre et au surpoids. Ce guide va droit au but : comprendre les risques réels, adopter des routines simples qui font la différence, savoir quand consulter, et maîtriser l'essentiel des tests génétiques utiles à la race. Objectif : prévenir d'abord, réagir tôt ensuite, sans dramatiser ni minimiser.

Contexte : comprendre les fragilités du cocker

Le format du cocker explique une partie de ses soucis. Les oreilles longues et velues retiennent chaleur et humidité. La ventilation est moindre, ce qui favorise l'accumulation de cérumen et la prolifération de levures ou de bactéries : d'où les otites récurrentes. La peau, parfois atopique, réagit aux parasites, aux pollens ou à l'alimentation. L'appétit généreux et la vie de famille sédentaire exposent au surpoids, avec un impact direct sur les articulations et l'endurance.

Côté génétique, plusieurs affections sont documentées dans la race : atrophie rétinienne progressive (PRA), néphropathie familiale (NF), déficit en phosphofructokinase (PFK), syndrome d'automutilation podale (AMS), et, selon les lignées, d'autres anomalies (par ex. sensibilité médicamenteuse liée à MDR1). L'enjeu pour le propriétaire n'est pas de tout mémoriser, mais de demander les certificats des reproducteurs, de conserver les comptes rendus, et de discuter avec le vétérinaire de l'intérêt d'un dépistage ciblé selon l'âge et les antécédents.

Les erreurs fréquentes

Attendre que ça passe. Beaucoup d'otites commencent par un léger secouement de tête, une odeur discrète, un brunissement du cérumen. Ignorer ces signaux transforme un souci simple en infection compliquée.

Mal nettoyer les oreilles. Les cotons-tiges en profondeur tasseront les débris et risquent de blesser. À l'inverse, l'excès de nettoyages quotidiens irrite et entretient l'inflammation. La bonne fréquence est individualisée, mais "trop souvent" est aussi problématique que "pas assez".

Improviser sur la peau. Multiplier shampoings "anti-démangeaisons" sans diagnostic masque parfois une dermatite atopique, une levurose ou une gale des oreilles. Changer d'aliment tous les quinze jours ne prouve rien et entretient la confusion.

Sous-estimer le poids. Un cocker "un peu rond" n'est pas en bonne santé. Le surpoids aggrave inflammations cutanées, essoufflement et inconfort articulaire. Sans pesée de la ration ni activité quotidienne, on dérive vite.

Négliger les dents. Miser uniquement sur des friandises "dentaire" ne suffit pas. Le tartre s'installe, la gencive s'enflamme, et l'halitose devient chronique. Le brossage reste le standard.

Oublier la génétique. Acheter un chiot sans demander les statuts des parents ou égarer les documents de tests revient à se priver d'informations utiles pour la suite.

Les bons gestes et conseils

Entretien des oreilles (protocole simple et sûr)

La clé est la régularité douce. En entretien, une fois par semaine est un bon repère pour un cocker sain ; en période à risque (bains, été, récidive récente), la fréquence augmente sur avis vétérinaire.

Checklist pas à pas :
1. Observer : oreille propre, cérumen normal ? rougeur ? odeur ? douleur au toucher ?
2. Remplir le conduit avec une lotion auriculaire vétérinaire
3. Masser la base 20–30 secondes pour décoller les débris
4. Laisser le chien se secouer
5. Essuyer le pavillon et l'entrée du conduit avec une compresse (jamais de coton-tige en profondeur)
6. Répéter pour l'autre oreille. Noter la date dans un carnet

Quand consulter rapidement ? Douleur au massage, tête penchée, sécrétions épaisses ou brun-noir, saignement, fièvre, abattement, récidive malgré une bonne hygiène.

Peau et prurit : routine, déclencheurs, suivi

Installez un calendrier antiparasitaire adapté (vétérinaire). Surveillez les zones clés : oreilles, coussinets, aisselles, plis. Si le chien se gratte régulièrement, tenez un journal du prurit : date, intensité, contexte (balade, pluie, lessive, croquettes), alimentation et nouveautés. Ce journal aide à décider d'un bilan ciblé (grattage, cytologie, raclage, éventuelle démarche allergologique ou essai alimentaire correctement mené).

Poids et activité : un duo non négociable

La ration se pèse. La main ou le gobelet trompent vite. Fractionner les repas, enrichir l'environnement (jeux de flair, tapis de fouille, recherche de croquettes cachées), planifier 60 à 90 minutes de dépense quotidienne selon l'âge et la condition (marche, jeu, pistage, rapport d'objets). Le bon repère : taille marquée vue du dessus, côtes palpables sous une fine couche de graisse.

Dents : la routine qui change tout

Visez le brossage 3–4 fois/semaine avec dentifrice canin. Introduisez progressivement (doigtier, puis brosse). Complétez avec de la mastication adaptée et des contrôles réguliers. En cas de tartre installé ou de gingivite, un détartrage sous anesthésie peut être indiqué : plus tôt on intervient, plus on évite l'inconfort et les complications.

Dépistage génétique : pragmatique et utile

Lors de l'achat d'un chiot, demandez les statuts des reproducteurs au moins pour PRA, NF, PFK, AMS ; discutez MDR1 selon les lignées. Conservez les documents dans le dossier du chien. Pour un adulte sans historique clair, parlez-en avec votre vétérinaire : un panel ciblé peut s'envisager, surtout si des signes cliniques orientent (vision nocturne, boiteries inexpliquées, antécédents familiaux).

Ce que disent les professionnels

Les équipes vétérinaires rapportent trois motifs très fréquents chez le cocker : otites externes, maladie parodontale et problèmes de peau/allergies. Le message est constant : les chiens bien suivis (hygiène auriculaire douce et régulière, brossage des dents, prévention antiparasitaire, ration pesée) consultent plus tôt et récupèrent plus vite.

Les structures de génétique recommandent par ailleurs de vérifier les statuts avant reproduction et d'informer les acquéreurs. Le but n'est pas d'exclure toute prise de risque — impossible en biologie —, mais de réduire les incertitudes et de détecter tôt.

Exemples concrets : 3 profils différents

Cas 1 — Jeune cocker (8 mois) qui secoue la tête après les balades en forêt

Vous mettez en place la routine oreille hebdo. Après une sortie humide, sécrétions brunâtres et odeur s'installent. Vous rincez les poils longs autour des oreilles, séchez bien, faites un nettoyage complet le soir même. Si la douleur apparaît au massage ou si les sécrétions deviennent épaisses, vous consultez sans tarder : un traitement local précoce évite la spirale des récidives.

Cas 2 — Adulte (4 ans) "qui a pris un peu"

La ration est estimée "à l'œil". Vous basculez sur pesée systématique, baissez les friandises et introduisez des jeux de flair quotidiens. Une marche active de 45 minutes se transforme en 20 + 40 minutes dans la journée. Au bout de trois semaines, la taille se redessine, l'endurance revient. Vous gardez le rythme et programmez un contrôle dentaire.

Cas 3 — Senior (10 ans) qui hésite dans la pénombre

Vous remarquez des heurts nocturnes contre les meubles. Un examen ophtalmo est organisé. Peu importe le diagnostic final (PRA ou cataracte…), l'objectif est double : adapter l'environnement (chemins dégagés, points lumineux doux, odeurs repères) et suivre la progression avec le vétérinaire. On en profite pour faire un bilan "senior" (dents, cœur, articulations).

Résumé des points essentiels

Le cocker n'est pas un chien "fragile", c'est un chien qui a ses points faibles. Les oreilles, la peau, les dents et le poids sont les piliers du suivi. Une hygiène auriculaire douce, une prévention antiparasitaire régulière, la ration pesée, le brossage des dents, et un éclairage génétique minimal (statuts de base) changent radicalement la trajectoire de santé. Ce sont des gestes simples, mais efficaces… à condition d'être tenus dans la durée.

Questions fréquentes

À quelle fréquence nettoyer les oreilles ?

En entretien, une fois par semaine suffit souvent. Après un bain, une nage ou un épisode humide, ajoutez un nettoyage supplémentaire. En cas d'odeur, de douleur ou de sécrétions épaisses : consultation.

Quels tests génétiques demander au moment de l'achat ?

PRA, NF, PFK et AMS en priorité ; MDR1 selon les lignées. Exigez les certificats des reproducteurs et archivez-les dans le dossier du chien.

Comment reconnaître une otite au début ?

Secouement de tête, oreille chaude, gêne au massage, cérumen qui fonce, odeur. Un nettoyage adapté peut suffire au tout début, mais la douleur ou la récidive impose une visite.

Mon cocker se gratte souvent : que faire ?

Vérifiez d'abord la prévention antiparasitaire. Si le prurit persiste, consultez pour un examen et, si besoin, une démarche allergologique structurée. Évitez les essais alimentaires improvisés et trop courts.

Comment gérer le surpoids ?

Pesez la ration, réduisez les extras, augmentez l'activité quotidienne et enrichissez l'environnement avec du flair. Les côtes doivent rester palpables, la taille marquée.

Téléchargez la check-list vétérinaire complète (PDF) avec protocole oreilles, calendrier soins et tableau de suivi du poids.

Ressources externes

  • SantéVet – Cocker anglais : tempérament, soins et santé
  • AniCura – Cocker Spaniel : maladies héréditaires
  • ANTAGENE – Cocker Spaniel anglais : bilan génétique
  • La Compagnie des Animaux – Cocker Spaniel anglais

Table des matières

12 min de lecture